En France, le Watsu est surtout destiné au bien-être, au mieux-être des personnes auxquelles il peut apporter un relâchement des tensions corporelles et une profonde détente psychique. Le Watsu
représente en effet une merveilleuse compensation et prévention au stress quotidien du corps comme de l'esprit.
En revanche, le Watsu ne peut s’inscrire dans une démarche thérapeutique que si le praticien est par ailleurs formé et habilité à cette démarche (ostéopathe, kinésithérapeute,
psychothérapeute…).
De l'enfance au troisième âge, tout le monde, enfin presque tout le monde, peut profiter des bienfaits d'une séance de Watsu. Il existe par ailleurs des formes de Watsu adaptées aux femmes enceintes, aux bébés, aux personnes avec des besoins physiques ou psychologiques particuliers… Ainsi, grâce au soutien de l'eau, le Watsu permet aux futures mamans de soulager leur colonne vertébrale comme l'ensemble des articulations et de retrouver une sensation de grande légèreté et de liberté de mouvement.
Il existe toutefois quelques contre-indications au Watsu ou plutôt au séjour prolongé dans l'eau chaude chaude, notamment :
Trois questions sont abordées.
● Relation du receveur avec l’eau
Il n’est pas besoin de savoir nager pour recevoir une séance de Watsu. Mais il est important de savoir si le receveur est sujet à l’aquaphobie ou se sent comme un poisson dans l’eau.
● Condition physique du receveur
Est-ce que des parties de son corps appellent une attention particulière (la nuque ou les lombaires par exemple) ? Par ailleurs, il existe des contre-indications au Watsu ou, plus généralement, au séjour prolongé en eau chaude.
● Indications relatives au déroulement de la séance (notamment à son début et à sa fin)
Par ailleurs, lors d’une séance de Watsu, la majorité des receveurs ont besoin de flotteurs autour des mollets ou éventuellement des cuisses pour éviter que leurs jambes ne coulent. Avant le début de
la première séance, il faut donc procéder à l’essayage des flotteurs. L’idéal est que les jambes demeurent, grâce aux flotteurs, légèrement sous la surface de l’eau.
Une fois la séance commencée, le receveur n’a plus qu’à s’abandonner. C’est le praticien qui passe sur son côté pour l’allonger sur l’eau.
Une séance de Watsu n’est pas un protocole unique que l’on applique à tous les receveurs : on ne fait que du sur-mesure. En fonction des indications données par le receveur et de ce qu’il observe ou ressent, le praticien alterne des bercements, des étirements, des pressions, des temps de calme... Il répète certains mouvements et en évite d’autres. Et il s’adapte aux mouvements qu’il sent naître dans le corps du receveur.
C’est ainsi que, selon les receveurs et les moments de la séance, le Watsu pourra être méditatif, dansant, maternant, massant…
Après avoir flotté pendant une cinquantaine de minutes, le receveur sent que le praticien de Watsu détache puis enlève les flotteurs : la fin de la séance approche. Un lent mouvement de chaise à bascule amène très doucement son dos contre une des parois du bassin et ses pieds sur le sol. De cette façon, son équilibre est assuré.
Ce peut être le moment d’un massage de la nuque, du visage ou du crâne. Après avoir lâché le contact en douceur, le praticien de Watsu fait un pas ou deux à la fois en arrière et sur le côté. Lorsque le receveur rouvre les yeux, il a une vue dégagée, mais en même temps il distingue le praticien dans son champ de vision périphérique, prêt à lui apporter son soutien si les émotions sont trop fortes.
Enfin, le receveur est totalement libre de partager ou non l’expérience qu’il vient de vivre et les émotions ou les sensations qu’il a éprouvées. Le divan n’est pas l’annexe obligatoire du bassin de Watsu !