Contrairement à la Healing Dance ou à la technique Jahara, la Water Dance™ (Wasser Tanzen ou Wata) n’est pas un rejeton du Watsu. Leurs deux histoires sont d’abord parallèles, non sans d’étonnantes coïncidences, avant de se croiser grâce à Arjana Brunschwiler.
En 1980, les participants à un stage de formation en Gentle Dance avec John Graham improvisent, dans l’eau chaude d’un bassin thermal, des bercements, des balancements et des étirements. Fasciné par ces mouvements faciles à exécuter, mais puissants et variés dans leurs effets (relaxation, rires ou larmes, régression…), l’un deux, Peter Aman Schröter, continue de pratiquer avec des amis.
Le déclic survient quand un ami apporte un banal pince-nez, en forme de U et en matière plastique. Avec prudence, Aman commence à emmener son partenaire sous l’eau et à improviser toutes sortes de mouvements. D’abord soucieux de sa respiration, le receveur finit par s’abandonner au jeu et par oublier la respiration.
À l’été 1987, Aman et Arjana Brunschwiler commencent une belle histoire d’amour tantrique. Leurs jeux entre le yin et le yang, entre le passif et l’actif, se poursuivent dans l’eau chaude. Ils passent presque tous leurs week-ends dans des bains thermaux à danser ensemble, des heures durant, et à inventer de nouvelles formes et figures.
Habituée à méditer, Arjana sait combien la méditation peut être difficile sur terre, tant l’esprit est naturellement rebelle, vagabond et inquiet. Mais, sous l’eau, elle atteint tout de suite et sans effort un état de méditation. Et plus les immersions sont longues, plus la méditation est profonde.