Dans le cadre de ses activités en psychothérapie corporelle, Peter Aman Schröter donne des séances à ses clients. Il constate le caractère décisif de la première immersion et la nécessité d’un travail à la surface. Ce travail doit d’ailleurs être long avec les personnes pour qui l’eau évoque des souvenirs ou des expériences désagréables. C’est pour cela qu’Aman et Arjana s’intéressent au Watsu.
Peu de temps après, Arjana part pour Harbin Hot Springs et devient le premier formateur suisse de Watsu. En même temps, elle fait connaître le Wata aux États-Unis, par exemple à Minakshi et à Alexander George qui contribuent au développement du Wata. Le DVD d’Arjana sur la Water Dance 1 et 2 est d’ailleurs filmé en 2005 avec Minakshi dans son bassin de Floride.
En 1993, Amam, Arjana, Helen Schulz et Shanti Mook Perschel fondent, à Stäfa (Suisse) et à Freiburg (Allemagne), l’Institut pour le travail corporel aquatique (Institut für aquatische körperarbeit). Le Wata et le Watsu étant conçus comme deux méthodes thérapeutiques complémentaires, IAKA propose un programme de formation en travail corporel aquatique qui dure deux ou trois ans.
Dans les documents consacrés au Wata, on trouve des comparaisons entre Watsu et Water Dance qui, bien évidemment, sont à la gloire… de la seconde ! « Plus de dance », « plus de présence », « plus de fun », « une plus grande variété d’expériences et de mouvements »…
Selon Alexander George, qui enseigne les deux disciplines, une caractéristique
consubstantielle du Watsu consiste dans la relation de maternage établie entre le donneur et le receveur. Sans doute retrouve-t-on un toucher intime dans la Water Dance. Mais l’expérience globale est plus celle du mouvement et de la liberté, elle repose moins sur une relation interpersonnelle.
Si Watsu est la « mère », alors Wata est « le père ». Le mariage du Watsu à la surface avec le monde subaquatique de la Water Dance serait donc, selon Alexander, un modèle de relation équilibrée.