Créée dans les années 1980 par Aman Schröter et Arjana Brunschwiller, la Water Dance – ou le Wata™ selon l’abréviation allemande de Wasser Tanzen – est surtout connue pour son travail sous l’eau. Elle représente en effet la première et la principale forme de travail corporel subaquatique.
Pourtant, le voyage subaquatique n’a rien d’obligatoire, notamment lors des premières séances ou pour les personnes qui ne se sentent pas comme des poissons dans l’eau.
Et une séance de Water Dance commence toujours par des bercements, des étirements et des massages à la surface de l’eau.
Ces mouvements peuvent être inspirés du Watsu ou propres à la Water Dance. On recherche avant tout la fluidité et la légèreté, qui sont des caractères essentiels de l’eau, mais aussi l’élégance du geste ou de l’enchaînement. Les mouvements visent enfin à amplifier la respiration et à activer le réflexe de plongée.
Comme pour le Watsu, l'eau doit être chaude – 34-35° – pour que le receveur puisse s’abandonner dans les bras bienveillants du praticien.
Puis le receveur qui le souhaite met un pince-nez pour être doucement et progressivement emmené sous l’eau. Tour à tour, il peut se sentir dauphin, méduse, poisson… Apparemment libéré des contraintes de la gravité, son corps peut être mobilisé et étiré avec une créativité presque sans limites.
Toute séance finit par des mouvements à la surface de l’eau pour préparer en douceur le retour à la position verticale, à la gravité terrestre, à la trop humaine pesanteur, mais avec une tête, un cœur et un corps plus légers.