Decathlon vend 9 euros un kit de relaxation aquatique comprenant, selon le site de l’entreprise, «un casque et des patchs pour les jambes, pour aider à maintenir la position allongée à la surface de l'eau» (https://www.decathlon.fr/p/kit-de-relaxation-aquatique/_/R-p-312889?mc=8577829).
Les « patchs » en question ne se collent pas sur la peau, ce sont des flotteurs! Bien qu’ils soient les moins chers de tous ceux actuellement en vente, ils se révèlent de très loin les plus confortables. Leur caoutchouc (caoutchouc butadiène nitrile) est en effet recouvert d’un tissu très doux au toucher. Comme ils sont assez fins, le receveur oublie tout de suite leur présence.
Un autre grand atout est qu’après utilisation, chaque flotteur se plie en quatre. Les mini-accordéons ainsi constitués se glissent dans le «casque» qui les protège. Et le kit se range dans un sac-filet qui est fourni. L’encombrement est minimal et le transport facile.
Bien sûr, ce kit aquatique présente, comme toute chose terrestre, des défauts.
Je m’interroge sur la solidité, dans le temps, du tissu extérieur (80% polyester, 20% polyamide), que l’on tire et étire à chaque fois que l’on détache le ruban auto-agrippant (scratch) du flotteur.
Le principal inconvénient est qu’il existe une taille unique de ces flotteurs, parfaite pour bercer de nombreuses femmes, mais pas adaptée pour donner une séance à un jeune athlète black. Car, n’en déplaise à quelques auteurs du Watsu, la pesanteur est exactement la même dans un bassin que sur la terre ferme. Mais bon, je reviendrai peut-être sur cette question dans un prochain bêtisier du Watsu!
Finalement, ce sont de parfaits «flotteurs de vacances», je veux dire des flotteurs que tout obsédé de travail corporel aquatique peut glisser dans son sac lorsqu’il vagabonde avec l’espoir de trouver un nouveau bassin où bercer un(e) ami(e) ou un(e) inconnu(e). Ils ne prennent pas de place, ils ne pèsent rien, ils ne se déforment pas…
En l’absence d’ami(e) ou d’inconnu(e), il reste le plaisir plus solitaire d’enfiler les flotteurs et le «casque» pour s’allonger à la surface de l’eau, flotter, dériver, se relâcher, lâcher prise… C’est d’ailleurs pour cet usage qu’a été conçu ce kit qui fait flotter même une personne ayant besoin de flotteurs «large» pour une séance de Watsu, Wata, etc.
Le «casque» est en fait un bonnet, dont le tissu extérieur est, comme les flotteurs, de couleur noire (son tissu intérieur est bleu de Prusse). Même s’il donne à celui qui le porte l’allure un peu ridicule d’un joueur de water-polo, le bonnet rembourré de mousse est confortable. Et il assure une isolation phonique qui peut être précieuse dans un bassin, surtout si l’on est allergique aux vociférations des enfants ou des adultes.